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Concilier job et vie de famille : mère indigne ou super woman ?

Oui, on peut être ambitieuse et vouloir grimper les échelons au boulot tout en étant une bonne maman. Encore faut-il revoir quelques idées reçues et autres stéréotypes et réclamer de nouvelles façons de vivre le couple et la vie de famille.

Même si l’homme s’investit aujourd’hui un peu plus que hier dans le cocon familial, c’est une question qui concerne majoritairement les femmes car ce sont elles qui portent les enfants, ce sont elles qui assument la majorité des tâches éducatives et domestiques, ce sont elles encore qui constituent la majorité des foyers monoparentaux.

Dès lors, comment les femmes peuvent-elles se réaliser tant sur le plan familial que professionnel ?

  1. Faites-vous à l’idée que ne serez jamais parfaite. Savoir accepter vos imperfections avec sagesse sera le meilleur moyen de vous rendre la vie plus facile. Si vous acceptez d’être imparfaite, vous vous enlevez une fameuse pression et vous l’ôtez aussi à votre entourage.  
  2. Respectez vos propres besoins. Si vous êtes fatiguée en rentrant du travail et que vous rêvez d’une petite pause, mettez tout en œuvre pour vous offrir 15 minutes rien qu’à vous. Impossible, me direz-vous ? Il faut faire les devoirs des enfants, préparer le repas du soir, repasser une manne de linge, quand ce n’est pas lancer une machine ou vider le lave-vaisselle. Mais êtes-vous certaine que cela ne peut pas attendre 15 minutes voire plus ?
  3. Impliquez tous les membres de la famille. Les enfants, même très jeunes, peuvent assumer certaines tâches, comme ranger leurs vêtements ou les mettre au linge sale. Plus grands, ils peuvent mettre la table, faire leur lit, ranger leur chambre. Les hommes aussi ! Là encore, peut-être pas exactement comme vous l’auriez fait, mais est-ce si important ?
  4. Faites un règlement d’ordre intérieur familial. Rassemblez parents et enfants autour d’une table et faites s’exprimer chacun sur ses besoins et sur ce qui est important pour lui. Ensuite, fixez ensemble quelques règles simples et acceptées par tous dans un cadre commun.
  5. Mettez en place de bonnes habitudes. Pour vos courses, établissez une liste et choisissez de les faire toujours le même jour. Signalez-le à la famille et demandez à chacun de noter ce qu’il lui faut. Ce qui n’est pas noté sera acheté la semaine suivante. S’il n’y a plus de Nutella, on s’en passera et on pensera à le noter la fois suivante. Soyez ferme !
  6. Planifiez vos menus à l’avance et n’hésitez pas à refaire les mêmes plats tous les 15 jours. Notez les ingrédients nécessaires sur votre liste. Autorisez-vous à sacrifier, de temps en temps, les sacro-saints viande, féculents et légumes. Si vous faites des pizzas pour vous simplifier la vie, proposez un fruit en dessert. Quand vous cuisinez, prévoyez une quantité plus importante que nécessaire. S’il en reste beaucoup, vous pourrez congeler le tout pour une prochaine fois. Dès que c’est possible, mettez à contribution les enfants. En général, ils aiment plutôt cuisiner et il est facile de trouver des recettes adaptées à leur âge.
  7. Enfin, pensez à vous et faites-vous plaisir. Autorisez-vous à vous consacrer du temps. Le soir, laissez les enfants avec leur père et sortez entre filles. Faites garder les enfants pour aller au resto en amoureux. Il y a aussi votre couple, ne l’oubliez jamais. Utilisez efficacement le temps que vous avez sur la pause de midi. Profitez-en pour faire un peu de sport ou vous reposer.

Prenez soin de vous, écoutez-vous et surtout respectez-vous.

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Sortir d’un environnement de travail toxique

Un environnement de travail toxique va au-delà de la sensation de vivre une période tendue sur le plan professionnel, d’avoir un mauvais jour ou un trimestre plus compliqué.

Une culture d’entreprise/d’organisation toxique est généralement installée dans la durée. Elle encourage les comportements de personnes difficiles ou toxiques et crée une mauvaise ambiance au travail, voire un environnement malsain. Cela impacte votre motivation et votre bien-être, freine votre développement professionnel.  

Quels sont les 10 signes d’un environnement de travail toxique qui doivent vous alerter ?  

  • Différence entre les déclarations de principe et les actions

Quand on affiche des valeurs de tolérance et de respect et que la seule chose que vous voyez c’est un manque de considération, vous pouvez avoir l’impression de vivre des contradictions permanentes, que l’on appelle « dissonances cognitives », lorsque des pensées, émotions ou attitudes sont en opposition les unes avec les autres.

  • Lutte entre les protagonistes

Vu de l’extérieur, les dirigeants et les acteurs donnent très souvent l’image d’une organisation saine et bienveillante, notamment dans les valeurs qui y sont prônées et les discours qui y sont prononcés. Mais au cœur de l’organisation, les relations entre collègues sont distendues. Vous pourriez parfaitement vous entendre et vous soutenir, mais l’ambiance favorise nombrilisme, jalousie, envie et coups bas.

  • Culte du secret

La culture du secret encourage les comportements de personnes toxiques au travail, par manque de transparence. Quand personne n’a de vision et de mission claires sur les règles de l’entreprise ou de l’organisation, chacun peut se sentir légitime à agir en clamant avoir accès à des règles non identifiées et dont vous n’avez même pas connaissance.

  • Des coupables sont cherchés

Quand la seule chose qui importe au sein de l’entreprise est de trouver le fusible à faire sauter, il ne peut y avoir aucun sentiment de sécurité au travail. Ces comportements vont pousser tout le monde à chercher un bouc émissaire en cas de problème et à se défausser.

  • Pas d’accompagnement du management

S’il n’y a pas de plan de progression lors d’une prise de poste, d’accompagnement dans les phases de transition (par exemple lors de réorganisations ou de changements), s’il n’y a pas de réunions régulières pour évaluer la progression dans le poste et apporter le soutien nécessaire, cela doit être un signal. Cela revient pour l’organisation à vous jeter du haut d’un immeuble et à regarder si vous retombez bien sur vos deux pieds.

  • Le leadership est inaccessible

Quand le manager n’est jamais disponible pour ses équipes, c’est un signe que l’environnement de travail laisse les situations se scléroser plutôt que d’apporter des solutions constructives. Les principaux signes sont la désorganisation la plus complète, des réponses à des questions qui n’arrivent jamais, le manque de prise de décision, la faute rejetée sur quelqu’un d’autre par manque de courage et de responsabilité.

  • Tout repose sur le présentéisme

Si l’on vous toise des pieds à la tête quand vous quittez votre poste à 16h30 ou que vous êtes constamment contacté soir et week-end plutôt que par exception sur une courte période, il y a un souci. Quand la disponibilité doit être totale et que le présentéisme prend le pas sur les résultats, cela doit vous interroger. Il y a longtemps que les entreprises sont normalement passées à un management lié aux objectifs et aux résultats, quelle que soit l’heure de départ ou le temps passé derrière son bureau.

  • Le turn-over et l’absentéisme sont élevés

Un turn-over (des cadres) et un absentéisme (du personnel) élevés sont les symptômes d’un collectif de travail désengagé par rapport à la mission et aux valeurs de l’entreprise, avec notamment des problèmes structurels.

  • Vous êtes en burn-out

Le burn-out correspond à un épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel. Le burn-out correspond généralement à un désalignement entre une personne et son contexte donné et les conditions de travail dégradées rencontrées.

  • Vous ne le sentez tout simplement pas

Si vous n’arrivez pas à déterminer ce qui coince, mais que vous ne le sentez pas, c’est un signal à prendre en considération. Cette sensation n’est pas forcément liée à un environnement de travail toxique, elle peut être créée simplement par un manque d’alignement entre votre personnalité et la culture d’entreprise, mais elle doit tout de même être prise en compte.

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Quand la peur d’échouer vous conduit directement à échouer

Si les personnes se découragent et connaissent l’échec, c’est à cause de leur manque de persévérance à créer de nouveaux plans en remplacement de ceux qui n’ont pas fonctionné. Thomas A. Edison a échoué dix mille fois avant de perfectionner l’ampoule électrique à incandescence. C’est-à-dire qu’il a rencontré la « défaite temporaire » dix mille fois avant que ses efforts soient couronnés de succès !

La grande majorité des gens ont été programmés à échouer ou à ne pas avoir confiance en eux car leur système de croyances a été réglé sur la peur ou l’échec. C’est la raison pour laquelle ils sont amenés à chercher des excuses, à remettre la faute sur les autres et à croire que réussir est impossible pour eux…

Retenez bien que la meilleure méthode pour arriver à un changement réussi est celle d’une course de fond avec des efforts constants et réguliers mais pas celle d’un sprint. Vous devez donc tenir dans la durée en régulant votre énergie et vos actions, si vous souhaitez changer les habitudes dont vous voulez vous débarrasser, en créer de nouvelles, réaliser vos rêves ou encore retrouver une certaine stabilité dans votre vie.

Comment vivez-vous l’échec dans votre vie ? A-t-il eu des effets porteurs sur votre existence ou au contraire vous a-t-il bloqué dans votre progression ?

Alors que la plupart des systèmes scolaires ou encore certaines entreprises cultivent toujours une vision de l’échec culpabilisante, les pays anglo-saxons évoquent plutôt une culture de l’erreur, dans laquelle cette dernière est tout à fait normale et humaine. Dans ce cas, l’échec est perçu comme une belle opportunité, celle de ne plus être dans l’action, mais bien dans le temps de la réflexion, de l’introspection et des interrogations profondes. L’échec devient un alors un appui pour prendre un nouvel élan dans sa vie.

Si J.K. Rowling n’avait pas été licenciée de son travail, elle aurait sans doute laissé en sommeil sa grande passion pour l’écriture. Sans échec, pas d’occasion de changer de perspective et aucun des tomes n’aurait été publié pour les amoureux d’Harry Potter.

Les personnes dites résilientes considèrent que l’échec est une grande source d’opportunités. Elles ont intégré qu’il est réducteur d’ignorer ses faiblesses. Que ce soit par entêtement ou par excès de fierté. Elles ont compris qu’il fallait, bien au contraire, les identifier, les analyser, les accepter pour pouvoir mieux les comprendre et ainsi les corriger et se perfectionner.

En d’autres termes, savoir se relever après une chute. Elles tirent expérience et connaissance de chaque difficulté traversée pour atteindre de nouveaux objectifs. Dans la vie, elles ne perdent jamais. Soit elles gagnent, soit elles apprennent !

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Mieux vaut un couple de friction qu’un couple de fiction !

Un conflit peut clairement détruire un couple mais il peut aussi le rendre bien plus fort. Quand il est généré en conscience dans l’intention de servir le couple et non de le détruire, le conflit permet de créer de l’ordre entre les deux partenaires. Il a le pouvoir de détruire ou de servir, de blesser ou de guérir, de blâmer ou d’amener à une prise de responsabilité. Comment l’utilisez-vous ?

La rencontre entre deux personnes n’est jamais le fruit du hasard. Après la phase de « lune de miel » où tout semble bon et beau pour l’autre, vient ensuite la phase d’opposition où l’on découvre réellement qui est son partenaire et comment il fonctionne. Un conseil : c’est après ce moment-là, et uniquement après ce moment-là, qu’il convient de tomber amoureux.

Durant cette phase d’opposition, une parole, un geste ou un comportement peut générer un conflit et créer chez vous une vraie souffrance qui vous pousse alors à vous protéger. Pourquoi ? Votre partenaire vient simplement réveiller chez vous une blessure émotionnelle du passé qui n’a pas encore été cicatrisée.

  • Votre partenaire vous ignore et ne répond pas à vos messages = blessure activée
  • Votre partenaire ne vous donne pas assez d’attention ou est peu reconnaissant = blessure activée
  • Votre partenaire vous rabaisse verbalement devant votre famille ou vos amis = blessure activée
  • Votre partenaire vous contrôle en faisant preuve d’autorité = blessure activée
  • Votre partenaire veut vous changer = blessure activée
  • Votre partenaire se montre envahissant = blessure activée
  • Votre partenaire vous cache des choses = blessure activée
  • Votre partenaire n’est pas totalement libre (marié/indisponible) = blessure activée
  • Votre partenaire a reçu un message de son ex = blessure activée
  • Votre partenaire ne souhaite pas s’engager = blessure activée

Si votre égo a pris le dessus (pour vos protéger car vous n’êtes pas votre égo) et vous met en posture de fuite, de repli, de lutte, de reproche ou encore de colère, autorisez-vous à exprimer vos émotions telles que vous les ressentez au moment présent. Partagez à votre partenaire vos désirs les plus profonds, en alignement avec vos besoins et vos valeurs. L’amour nécessite du courage, de l’humilité mais aussi de la confiance mutuelle.

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Travailler moins et être plus efficace, ça fonctionne !

A-t-on vraiment besoin de travailler cinq jours par semaine, sept à huit heures par jour (voire bien plus pour certains soi-disant boulimiques du travail), pour être efficace ?

La période exceptionnelle que nous avons traversée avec la crise Covid et les chamboulements qu’elle a entraînés au sein des entreprises et des organisations invitent à rouvrir un vieux débat : la réduction du temps de travail avec une meilleure organisation de celui-ci.

En tant que cadre, je me souviens encore quand je fermais quelquefois la porte de mon bureau à 16h30, grandement satisfait du travail accompli. On me toisait alors du regard, tout simplement parce que ça faisait partie de la « culture » de l’organisation de rester jusqu’à pas d’heure et d’être corvéable à merci pour les membres du personnel. La productivité est-elle liée au nombre d’heures passées devant son poste de travail ? Bien sûr que non ! C’est plus une façade dans l’attitude du manager qu’autre chose.

En 2019, la controversée première ministre finlandaise Sanna Marin suscitait un buzz mondial en suggérant que son pays passe à la semaine de 4 jours à salaires équivalents. À la clé : plus de temps pour la famille, les amis, les hobbies, les loisirs, le sport, la culture… Bref, que des activités essentielles et qui contribuent grandement à l’équilibre personnel. Séduisant, n’est-ce pas ?

Toutes les études montrent que la longueur du temps passé au travail n’est pas un gage d’efficacité. La productivité dépend notamment de la façon dont on organise son temps de travail.

Si vous n’êtes pas encore prêt pour le grand saut de la semaine de 4 jours, pourquoi ne pas tenter d’évoluer en douceur en creusant ces quelques pistes organisationnelles ?

  1. Instaurez un outil reporting au résultat, avec des étapes-clés à valider sur les projets et des délais à respecter, plutôt qu’un outil reporting au temps passé.
  2. Offrez de la flexibilité horaire à vos membres du personnel, en gardant un tronc commun de quelques heures (le matin par exemple) où tous peuvent échanger facilement.
  3. Offrez de la flexibilité physique en généralisant le recours au télétravail.
  4. Créez des espaces de coworking, proches du domicile, pour garantir un cadre de travail adapté et séduisant.
  5. Développez un espace numérique de travail commun avec un accès aux mêmes outils pour faciliter la communication et les échanges.
  6. Congratulez vos collaborateurs s’ils terminent un dossier plus tôt que prévu et invitez-les à profiter de leur temps libre plutôt que de leur confier une tâche supplémentaire.
  7. Formez-les à la conduite efficace de réunion : invités, ordre du jour, rapport succinct, durée limitée dans le temps.
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Quels sont les secrets de survie d’une entreprise familiale ?

Père et fils aux commandes d’un restaurant étoilé.

Pourquoi les entreprises familiales échouent-elles après leur transition parents/enfant(s) ? Quels sont les facteurs qui détermineront si la famille peut exploiter une entreprise avec succès ?

On s’aperçoit aujourd’hui qu’une entreprise n’est pas qu’une entité rationnelle, l’aspect émotionnel est aussi important dans son développement et son succès. Évaluer la capacité d’une famille à gérer une entreprise permet de comprendre les facteurs qui sont importants pour créer une bonne dynamique familiale et obtenir ainsi un réel taux de réussite, une fois la deuxième génération installée.

Plus de 80 % des business sont des entreprises familiales en Belgique. Cependant, elles ont un taux de survie relativement faible avec le passage des générations.

10 facteurs-clés pour assurer la pérennité d’une entreprise familiale :

  1. Avoir un plan de succession détaillé
  2. Assurer une bonne cohésion familiale sans rivalité et envie
  3. Communiquer en respectant les opinions des autres et en sachant s’écouter
  4. Faire preuve de transparence à tous niveaux sans jamais rien dissimuler
  5. Définir les rôles et les responsabilités en fonction des compétences de chacun
  6. Mériter son poste en tant que successeur
  7. Innover et s’adapter à la nouveauté tout en préservant les valeurs de l’entreprise
  8. Faire preuve de flexibilité pour s’adapter à un changement important ou soudain
  9. S’appuyer sur des collaborateurs externes
  10. Se fixer des limites entre vie privée et vie professionnelle

Succéder à ses parents à la tête d’une entreprise revient à s’approprier l’outil de travail des parents, ce qui est bien plus qu’un outil de travail : l’entreprise a été au centre de la vie des parents, elle a constitué leur identité et leur force, leur place et leur reconnaissance sociale.

En réalité, une succession qui se déroule bien s’articule autour de deux grands points :

  • Pour le parent : une réelle possibilité de lâcher prise, soutenue par la fierté d’avoir un enfant repreneur, par la satisfaction de garantir la pérennité de l’œuvre d’une vie, le sentiment authentique d’avoir accompli suffisamment pour pouvoir se détourner. À ce moment-là, le rôle du parent devient un vrai travail d’initiation, de formation et de transmission de ses savoirs au jeune repreneur, d’accompagnement et d’encouragement où le plaisir de transmettre supplante alors le plaisir de faire.
  • Pour l’enfant : une fierté à poursuivre et à garder vivante une entreprise si puissamment investie, qui rend possible alors le développement de son identité de patron, alliant héritage, créativité et esprit d’entreprendre.
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Peut-on rester ami avec son ex ? Est-ce une bonne idée ou est-il préférable de tirer un trait définitif sur son ancien partenaire ?

Ce sont les nombreuses questions qui peuvent vous traverser l’esprit après une rupture amoureuse. Si pour certains, faire copain-copain avec son ex est impossible, pour d’autres, la question peut se poser. Il peut être difficile de couper les ponts et perdre, du jour au lendemain, cette personne qui a compté et avec qui l’on a peut-être passé les plus belles années de sa vie.

Prendre son temps et faire son deuil après une rupture est très important. Le cerveau n’a pas la capacité de faire la transition immédiate entre une relation amoureuse, où l’on a éprouvé du désir pour une personne, et une relation amicale. Devenir immédiatement ami avec son ex est tout sauf naturel pour l’être humain. Il faut donc impérativement laisser du temps s’écouler entre les deux relations. Rompre tout contact pendant un certain temps aide réellement à se recentrer sur soi et à savoir réellement ce que l’on souhaite pour son avenir.

La première question qui se pose pour savoir si oui ou non, c’est une bonne idée de transformer sa relation de couple en amitié après la rupture, c’est de comprendre pourquoi cette idée a germé en vous. Pourquoi voulez-vous rester proche de votre ex ?

Dans bon nombre de cas, l’amitié est souvent subie par l’un des deux qui vit dans l’espoir secret de voir la relation repartir de plus belle, qui joue au confident et à l’oreille attentive ou pire encore qui surveille vos faits et gestes. Une situation compliquée aux conséquences désastreuses pour ces déçus de l’amour et dépendants affectifs qui n’arrivent plus à croire aux relations de couple.

Et si vous avez rencontré un nouveau partenaire, pour la nouvelle personne entrée dans votre vie, c’est très compliqué d’accepter ce fantôme sentimental qui fait perdurer un lien passé. Comment le nouveau compagnon peut-il se projeter entièrement dans la relation, alors qu’un autre est toujours positionné sur ses plates-bandes ?

Pour se donner les chances de vivre un amour complet, il faut savoir rompre entièrement avec son ex-compagnon. Si vous avez essayé d’être en couple mais que cela n’a pas marché, pourquoi dès lors rester amis ? Pesez le pour et le contre, interrogez-vous. Gardez le positif et allez de l’avant. C’est le choix que font beaucoup de célibataires, réalisant qu’au final un ex appartient par définition au passé.

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Un petit pas peut changer votre vie

Il n’y a jamais d’ascenseur pour atteindre la réussite. Le succès est la somme des petits efforts, répétés jour après jour, qui se transforment en habitudes.

C’est ce que l’on appelle la « méthode des petits pas ». Cette approche est remplie d’avantages car elle permet d’atteindre en douceur votre objectif, d’éviter de vous décourager face à un objectif qui vous semble insurmontable et de développer votre confiance en vous, en prouvant à vous-même que vous pouvez relever de nouveaux défis qui vous paraissaient jusqu’à présent au-dessus de vos capacités.

Cette méthode des petits pas a été adoptée dans les entreprises japonaises au lendemain de la Seconde Guerre mondiale pour relancer l’économie nippone. On lui donne le nom de méthode Kaizen : formé de « kai », changement et « zen », meilleur. Plus qu’un « meilleur changement », l’idée qui sous-tend le kaizen est celle d’une amélioration permanente et continue. Il ne s’agit pas de changer pour changer, mais bien de changer pour mieux faire.

Si le processus est né au départ dans l’industrie, c’est en réalité un état d’esprit qui peut s’appliquer aussi bien au monde de l’entreprise qu’à chacun d’entre vous dans votre vie, pour atteindre les objectifs que vous vous êtes fixés.

La clé du kaizen réside aussi dans la volonté de ne pas brusquer. C’est tout l’opposé d’un changement radical et mal préparé de type « révolution ». Il s’agit surtout d’éviter l’écueil bien connu qui est de démarrer sur les chapeaux de roue en s’essoufflant très vite.

Rappelez-vous, il suffit de penser aux bonnes résolutions de début d’année qui durent rarement plus de deux ou trois semaines ou qui ne commencent jamais chez certaines personnes, tant la charge semble difficile à surmonter.

Votre cerveau se méfie des changements brutaux qu’il interprète comme de potentiels dangers et les rejette. Stress et anxiété prennent le dessus sur les bienfaits attendus des nouvelles habitudes. Ce n’est donc pas surprenant de voir arriver un échec rapide.

Pour évoluer, il est donc préférable de décomposer un objectif ambitieux en petites tâches faciles à réaliser qui seront moins susceptibles de déclencher la fameuse résistance au changement et qui pourront même, au contraire, vous inspirer de la satisfaction. Votre cerveau est tout à fait capable d’accepter la nouveauté et même de l’intégrer grâce à la répétition des petites informations transmises de manière très régulière.

Le secret d’un changement réussi semble donc se trouver dans un juste équilibre qui permet d’introduire de la nouveauté sans surprendre et donc agresser votre système nerveux. C’est exactement ce que propose la méthode des petits pas. Mises bout à bout, les petites habitudes ou petits gestes posés, jour après jour ou semaine après semaine, finissent par transformer votre quotidien et vous rapprochent de plus en plus de votre objectif.

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Avec mon partenaire, je suis toujours acquis(e)

Une fois la période de fusion passée, il arrive très souvent que votre partenaire vous prenne pour acquis(e). Son comportement se manifeste par moins d’attention envers vous, il devient de plus en plus distant et n’est déjà plus comme avant…

Comment agissez-vous face à de tels comportements ?

– Vous mettez votre partenaire sur un piédestal

– Vous multipliez les attentions pour lui plaire

– Vos pensées ne sont tournées que vers votre conjoint

– Votre humeur dépend de la fréquence de ses SMS et de ses marques d’attention

– Vous avez peur de le perdre dès qu’il prend de la distance ou dès qu’il ne donne plus de ses nouvelles

– Vous gardez toujours le sourire mais vous cachez votre tristesse par peur de le faire fuir

– Vous avez besoin de justifier ce que vous faites sans lui par culpabilité

– Vous modifiez votre vie sociale en fonction du planning de votre partenaire

– Vous êtes toujours disponible pour lui dès qu’il en manifeste le besoin

– Vous avez tendance à accepter ce que vous n’auriez jamais autorisé en temps normal

– Vous vivez une relation dans le futur avec des hypothèses, des suppositions, des attentes et des désirs envers votre partenaire qu’il ne vous donnera sans doute jamais

– Vous vous abandonnez complètement pour garder cette relation, alors que votre partenaire ne manifeste aucun effort, aucune envie de partager des moments avec vous, et ne vous respecte même plus…

Quelles en sont les causes ?

– Vous avez besoin de sécurité

– Vous souffrez de dépendance affective mais heureusement vous pouvez vous en sortir

– Vous manquez d’estime, d’amour et de confiance en vous

– Vous êtes focalisé sur une relation dans laquelle vous avez tendance à donner sans jamais recevoir en retour

Votre scénario de vie a été construit depuis votre petite enfance sur « fais plaisir » pour plaire aux autres et recevoir de l’amour, en négligeant vos propres besoins

Comment sortir de ce schéma de vie ?

– Apprenez à mieux vous connaitre et à vous aimer. Votre bonheur ne doit pas dépendre de votre partenaire et de la relation amoureuse mais uniquement de vous-même

– Concentrez-vous sur vous-même, sur vos propres activités et vos passions

– Acceptez de ressentir le manque, la frustration et la tristesse. Ne laissez jamais l’insécurité prendre le dessus sur votre bien-être

– Pratiquez la gratitude, focalisez-vous sur l’abondance et pensez toujours de manière positive malgré les aléas de la vie

– Laissez votre partenaire prendre des initiatives dans la relation de couple. Ne faites jamais à sa place sous peine qu’il prenne l’habitude de faire de moins en moins

– Restez toujours en accord avec vous-même, vos valeurs et vos besoins. Apprenez à poser vos propres limites. Vous n’avez jamais à tout accepter par peur d’être quitté. Osez dire non !

Si votre partenaire vous quitte, laissez-le partir. C’est qu’il ne vous mérite pas. N’ayez jamais peur d’être seul et d’aller vers ce qui sera meilleur pour vous demain…

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Pourquoi est-ce si difficile d’arrêter de fumer, de boire ou de mal manger ?

Les personnes qui se pressent d’afficher des résultats rapides au cours d’un changement majeur tentent fréquemment de court-circuiter les premières étapes de déblocage en se mettant directement dans l’action. Ce n’est pas anodin. Par exemple, vous prenez la décision d’arrêter de fumer. Du jour au lendemain, sans vous poser trop de questions, après avoir grillé votre dernière cigarette, vous passez à l’action. Au bout de quelques heures, le manque se fait rapidement ressentir. Vous tenez quelques jours. Vous êtes nerveux comme pas possible. Vous faites vivre un calvaire à votre entourage qui n’est absolument pas responsable de votre addiction à la nicotine. Au bout d’une semaine, arrive un souper chez des amis. Vous buvez quelques verres. Vous résistez tant bien que mal aux tentations qui s’offrent à vous. Mais le désir est plus fort que tout. Vous prenez une cigarette juste pour le plaisir car vous vous dites que vous êtes capable d’arrêter quand vous voulez. Milieu de la semaine suivante, vous avez acheté un paquet. Vous ne savez plus vous en passer. Vous êtes à nouveau accroc à la nicotine. Comment résonne ce schéma en vous ? Combien de fois avez-vous repoussé à plus tard un objectif que vous vous étiez fixé ? Pourquoi la plupart de vos objectifs n’aboutissent jamais ?

Se lancer un défi est relativement facile pour de nombreuses personnes. En revanche, se fixer un objectif, s’y tenir, se responsabiliser et comprendre les raisons qui les poussent à agir d’une certaine façon demande un effort considérable d’exploration et de compréhension approfondie de qui elles sont vraiment, pour être en capacité de se tourner résolument vers un futur positif, porté par l’action. Il est bien souvent difficile pour elles de mettre en place une vraie démarche d’introspection en quête de sens par le questionnement, qui met en lumière leur être profond et bouleverse par conséquent leur système de valeurs et de croyances.

Les raisons qui poussent quelqu’un à fumer ne sont jamais identiques d’une personne à l’autre. Chez un jeune, fumer une cigarette peut cacher une forme d’indépendance par rapport à ses parents ou encore une reconnaissance sociale par rapport à son entourage et à l’image qu’il veut donner de lui-même, sans oublier une situation de stress provoquée par les études et les examens. Chez un adulte, cela peut également cacher une source de grand stress mais aussi de solitude ou encore un besoin de sociabilité que l’on partage avec des amis lors d’un moment de convivialité. Le fait de parvenir à identifier et à comprendre les raisons qui poussent une personne à fumer peut grandement l’aider lors de son sevrage.

Comprendre vos besoins, vos croyances et vos blocages peut générer une grande souffrance quand vous partez à la découverte de vos comportements actuels. Notamment vos attitudes les plus sombres, celles qui provoquent de la douleur chez vous ou encore celles qui nuisent au bonheur des autres : vos collègues, vos amis ou encore les membres de votre famille. Il est alors pénible de regarder à l’intérieur de vous-même et de prendre conscience de vos responsabilités face à la portée de vos paroles et de vos actes. C’est la raison pour laquelle très peu de personnes prennent la décision d’identifier les causes racines de leur propre comportement et de leur malheur. Elles se persuadent que c’est une expérience beaucoup trop douloureuse pour elles-mêmes. Pire encore, elles n’en prennent absolument pas conscience et restent bloquées dans des schémas qui les poursuivent et les détruisent.  

Tant qu’un individu n’a pas compris son intérêt à se mobiliser pour l’action de changement, il va rester au mieux passif, souvent entrer en résistance. La plupart du temps, cela se manifeste par des objections verbales ou comportementales. Des manifestations comme la fuite, l’évitement, l’inertie, le déni, la colère, le sabotage, le marchandage ou encore la manipulation sont des risques psychosociaux et deviennent alors une défense : quand un conjoint agressif ne reconnaît pas l’étendue de sa violence verbale ou physique jusqu’à ce qu’elle ait de graves conséquences sur sa famille, lorsqu’une personne ne voit pas la profondeur du dysfonctionnement de sa relation jusqu’à ce que son partenaire lui dise qu’il veut y mettre fin ou quand une personne ne reconnaît pas le déclin de sa santé jusqu’à ce qu’elle tombe sévèrement malade.

Sans une prise de conscience majeure de vos comportements et de vos émotions, les nouvelles initiatives que vous avez entreprises échouent rapidement dès qu’un obstacle survient, si bien que vous affichez une forme de désengagement et vous baissez rapidement les bras face aux barrières qui se dressent sur votre chemin. Résultat, c’est un retour à la case départ. Le changement opéré n’est plus que l’ombre de lui-même, parfois après quelques jours seulement.